L'info du jour : Messieurs, êtes-vous prêts à prendre le nom de votre femme ?

Un article (parmi tant d'autres) tiré de la presse, sur un sujet dont on ne parle pas assez. Oui Messieurs, depuis un an maintenant, il est possible d'utiliser le patronyme de sa femme comme nom d'usage. Une pratique d'usage ? Non, assurément. Car le premier homme a avoir franchi le pas, un certain Philippe, vient de changer de patronyme... en novembre dernier. Enfin ! Mais sommes-nous tous prêts à faire de même ?

Dans un pays comme la France, très très en retard sur une notion aussi fondamentale que la "parité", cela ne paraît pas si surprenant que cela. Pour autant, rien de plus naturel que d'avoir la possibilité de pouvoir prendre le nom qu'on désire. Garder le sien. Prendre celui de sa/son conjoint(e). Faire un mixte entre les deux. C'est ça la liberté. C'est ça la parité : que la femme et/ou l'homme puisse faire ses choix, et pas continuer à suivre des lois stupides d'un ancien temps.

Alors oui, je cautionne totalement le choix de ce Philippe. Il l'a fait ! Personnellement, je me suis marié avant la publication au Journal Officiel fin 2011 des deux articles de loi, donc j'ai gardé mon nom. Mais l'aurai-je fait ? Même si l'idée me séduit, peut-être pas car je tiens à mon (double) nom, chargé d'histoire. C'est mon choix. Pour sa part, ma femme a fait le choix de garder son nom tout en prenant le mien comme nom d'usage. Au travail, sur son courriel, elle se fait appeler avec ce que les anciens appelaient le "nom de jeune fille". C'est son choix, et je l'approuve totalement aussi.

Maintenant, ce que je trouve scandaleux, c'est que malgré la loi de 2011, ce Philippe ait eu autant de mal pour parvenir à ses fins. Tout cela à cause du "système informatique". Vive la technologie !

Et vous, vous ou votre conjoint est-il prêt à changer de patronyme ???

L'article du jour

Mariage : prendre le nom de sa femme, c'est possible mais compliqué

Philippe K. après trois mois de démarches et de recours administratifs, est enfin parvenu à devenir Philippe S., en prenant le patronyme de sa femme. La pratique est légale depuis un an mais le changement s'avère difficile à obtenir en mairie. Explications.

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