La "Papathèque" idéale : "Mon bébé, mon utérus et Moi" (Kaz Cooke, Ed. Ledus.S)
Sorti par plus tars qu'en fin de semaine dernière, ce livre pourrait être un "énième" guide pratique sur la grossesse : il ne l'est point. C'est pour cela que je vous présente, aujourd'hui, Mon bébé, mon utérus et Moi, nouvel ouvrage à inclure dans notre "Papathèque" idéale Messieurs (et Mesdames^^).
Les thématiques de la grossesse y sont bien entendu abordées. Inévitable, me direz-vous. Mais ce qui est sans conteste agréable et différent par rapport "aux autres", c'est le journal intime hilarant de Philomène, une future maman qui ressemble aux futures mamans : de l'annonce de la nouvelle à l'accouchement, suivez son quotidien qui vous rappellera certainement le sien !
Un livre à tester, pour nous aussi les Papas car il est toujours intéressant de savoir comment ça se passe dans le corps de sa conjointe, de comprendre les évolutions de bébés durant ces 9 mois d'attente, etc.
A lire à tout prix !
Description de l'ouvrage
Hop, en route pour 9 mois !
- Semaine après semaine, ce qui est en train de vous arriver, à vous et à votre bébé : votre humeur changeante, vos nausées, la taille de votre bébé…
- Le journal intime hilarant de Philomène, une future maman qui vous ressemble : de l'annonce de la nouvelle à l'accouchement, suivez son quotidien qui vous rappellera certainement le vôtre !
- Et toutes les infos utiles à connaître : comment vous préparer à l'accouchement, gérer les petits tracas de la grossesse, choisir un obstétricien et une sage-femme de compétition et plein d'autres conseils pour passer 9 mois sans stresser !
C'est comment la vie avec un tout petit bébé ?
Détails de l'ouvrage
- Titre : Mon bébé, mon utérus et Moi
- Auteur : Kaz Cooke
- Broché : 512 pages
- Editeur : Leduc.S (12 octobre 2012)
- Collection : Parenting
- Langue : Français
- ISBN-10 : 284899567X
- ISBN-13 : 978-2848995670
Extrait de l'introduction
Alors, j'ai acheté une multitude de livres sur la maternité. J'ai découvert qu'ils se contredisaient souvent sur des points importants, qu'ils ne s'adressaient qu'à des lectrices new-yorkaises ou parisiennes, qu'ils ont été écrits par des femmes riches estimant indispensable d'installer un lavabo dans la chambre du bébé ou par des auteurs faisant l'apologie de leur propre théorie qui implique de donner naissance à son enfant dans un petit bassin parfumé à la lavande en compagnie du chien.
L'autre tendance remarquée dans ces livres consiste à comparer la taille du foetus à toutes sortes d'aliments. À 1 semaine, il ressemble à une mûre, puis à une prune puis à une aubergine. J'ai fini par me convaincre que j'allais donner naissance à un muesli géant.
La plupart des livres se terminent exactement à la 40e semaine de grossesse, à la date présumée de l'accouchement. En réalité, lorsque l'on est enceinte, on ne parvient pas à imaginer notre vie après la naissance mais à la minute où le bébé naît, on a beaucoup de mal à se rappeler les détails de notre grossesse. Brusquement, celle-ci devient complètement hors de propos. Nous devons IMMÉDIATEMENT nous occuper d'un être minuscule qui dépend entièrement de nous (et aussi faire, avec notre poitrine, des choses que l'on ne demanderait même pas à des danseurs exotiques).
J'ai toujours pensé qu'être enceinte, c'était ni plus ni moins qu'avoir une grosse bosse sur le ventre. Il ne m'était pas venu à l'idée que je ressentirais la réalité de la grossesse jusque dans la moindre cellule de mon corps et le moindre recoin de mon esprit. Même si j'avais entendu parler des nausées, de la rétention d'eau, de l'étourderie et d'un million d'autres choses, je croyais, comme une nigaude, que tout cela faisait partie d'une conception révolue de la grossesse, reléguée aux oubliettes du passé avec le concept des «couches».
Je me considérais comme une femme ambitieuse. Alors âgée de 30 ans, j'avais toujours prétendu contrôler ma vie et ce n'est pas parce que j'étais enceinte que tout allait devoir s'arrêter. J'allais continuer à mener ma vie comme je l'avais toujours fait (sans toutefois boire de l'alcool ou sortir tous les week-ends). J'allais poursuivre ma carrière professionnelle normalement, tout comme ma vie quotidienne à la maison ; j'aurais juste besoin de prévoir, à un moment donné, des chemisiers plus grands. Ma vie ne serait bouleversée qu'à la naissance du bébé.
ALORS ?
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